Les mesures de restrictions ont des conséquences sur l’environnement sonore de la capitale.
La présidente de Bruitparif, Fanny Mietlicky, relève dans la capitale une « diminution énorme du bruit ». Les émissions sonores chutent, en même temps que le trafic automobile se raréfie.
Résultat : les appareils de mesure enregistrent une baisse quotidienne moyenne entre 5 et 7 décibels, surtout marquée le long des grands axes, tels que le périphérique. Une baisse de 5 db représente environ une suppression de 66 % du bruit et 7 db de près de 80 %.
Les parisiens ont sans doute remarqué que l’on retrouve des sonorités inhabituelles à Paris, comme des chants d’oiseaux.
Mais il n’y a pas que le trafic. Les nuisances sonores ont également baissé dans les quartiers habituellement festifs, composés de nombreux bars et restaurants ouvert pour certains tardivement.
A noter, toutefois, une exception réjouissante : plusieurs stations d’observations captent de nettes augmentations du bruit aux alentours de 20h, en raison… des applaudissements des habitants pour les soignants.